Fils de Jean-Baptiste César Willox et d’Adélaïde Eugénie Labarre, Anatole Willox est nommé rédacteur en chef du Courrier du Nord à Valenciennes en mai 1876. Il quitte le trihebdomadaire valenciennois en mai 1880. De cette expérience, il livre, en 1883, un témoignage précieux et rare, mais particulièrement désabusé sur le travail d’un rédacteur dans une sous-préfecture de province. Cet ouvrage, Le Journalisme en province, sera réédité plusieursx fois et notamment en 1897 par l’imprimerie de La Tribune du Nord de Fourmies. Par la suite, Anatole Willox est rédacteur en chef du Glaneur de Saint-Quentin qu’il quitte en octobre 1890 pour Le Progrès de la Meuse à Verdun. «On trouvait en lui, écrit à cette occasion Le Guetteur de Saint-Quentin, un confrère qui honorait la presse locale et contribuait à relever la dignité des journalistes, si compromise par des individus sans principes, sans respect d’eux-mêmes et de leurs lecteurs.»
Le journalisme menant à tout à condition d’en sortir, il entame ensuite une carrière de diplomate. On le retrouve notamment consul de France à Séville jusqu’en 1913 où il est mis en disponibilité.
Il est l’auteur de deux autres ouvrages Conscience nouvelle et Discordances parus respectivement en 1906 et 1907.