Georges Sueur débute sa carrière de journaliste au Journal de Boulogne . Durant l’Occupation, réfractaire au STO, il participe en 1943 au mouvement des «Jeunesses chrétiennes combattantes» du Pas-de-Calais. En 1945, il est incorporé au 601 e groupe de transport en Sarre. En 1946, il entre à Nord Eclair comme rédacteur aux informations générales. Il travaille dans plusieurs agences locales avant de devenir, en 1960, secrétaire général de la rédaction puis directeur du bureau de Nord Eclair à Lille. Parallèlement en 1966, il devient correspondant du Monde pour le Nord-Pas-de-Calais. Chargé de cours à l’Ecole supérieure de journalisme de Lille et au Centre de formation des journalistes de Paris, de 1957 à 1968, il fonde et préside en 1970 le centre d’information permanente des journalistes de Lille. De 1949 à 1953, il est délégué du Syndicat national des journalistes, puis membre du bureau régional de l’Association des journalistes européens. Lorsqu’il prend sa retraite en 1983, Georges Sueur s’engage auprès de Pierre Mauroy, sénateur-maire de Lille, et de Michel Delebarre, maire de Dunkerque. Passionné de musique et en particulier d’opéra, il préside le festival de la Côte d’Opale. Il est l’auteur de l’ouvrage Lille, Roubaix, Tourcoing, une métropole en miettes paru en 1971 et du Guide de la nature Flandres et Artois publié en 1979. Cet observateur attentif de la vie dans le Nord et le Pas-de-Calais était chevalier de la Légion d’honneur.