Elève du collège Saint-Bertin à Saint-Omer, licencié en droit de la faculté de Paris en 1880, Arthur Stoven est d’abord avocat stagiaire à Lille, puis s’oriente vers le journalisme. Pendant dix ans, il est au service de la presse catholique, dans le quotidien La Vraie France , puis à la direction de l’hebdomadaire satirique antirépublicain, antimaçonnique et antisémite Le Lillois. Il est président de la section antimaçonnique des Congrès des catholiques du Nord et du Pas-de-Calais. Il choisit ensuite une orientation professionnelle délibérément différente. Il se fixe à Armentières où il est, à partir de 1891, directeur de la Compagnie d’assurances «La France». Il est membre du Comité flamand de France.