ROSELLE Louis

Fils d’un instituteur public devenu secrétaire de mairie à Anzin, Louis Roselle fut lui-même instituteur, affecté après son CAP dans le quartier Saint-Maurice à Lille. «Ayant connu quelques ennuis», selon l’expression de la police, il quitte l’enseignement à l’issue de l’engagement décennal que doit effectuer tout normalien. Il hésite entre la police et le journalisme. En mai 1895, il entre à L’Echo du Nord d’abord comme reporter. S’il est un moment tenté par Le Réveil du Nord , il connaît une ascension rapide au sein du journal de Gustave Dubar où il est nommé chef des informations locales et régionales. Cela ne l’empêche pas de quitter le quotidien lillois pour devenir, le 1 er avril 1897, rédacteur en chef du Mémorial artésien qu’il quitte dès l’année suivante. Louis Roselle choisit une nouvelle voie, il devient inspecteur à la Compagnie des asphaltes de Paris. Selon la police, il «passe pour un bon garçon, est d’un commerce agréable et d’aspect sympathique», mais célibataire «il est très noceur». En janvier 1907, il est nommé officier d’Académie.