ROBERT Georges

Lorsqu’il arrive dans le Nord, Georges Robert a déjà un long passé de journaliste. Bachelier ès Lettres, il a débuté dans la carrière à L’Union libérale de Tours. Puis quittant sa ville natale, il est en effet passé par La Charente à Angoulême, Le Progrès à Limoges, Le Patriote d’Angers et L’Avenir de l’Orne à Alençon. Il a aussi collaboré à L’Estafette, quotidien édité à Paris . Dans le Nord, il travaille d’abord au quotidien Le Petit Nord des frères Simon, les fils de l’ancien président du Conseil Jules Simon. Le 1 er décembre 1891, il succède à Claude Cazes comme rédacteur en chef du Progrès du Nord , lorsque ce dernier prend la rédaction en chef du Réveil du Nord . Bien qu’habitant Paris dans les dernières années de sa vie, il occupe ces fonctions au jusqu’à sa mort en mai 1913. Membre du comité du Parti radical et radical-socialiste, c’était, selon la police, un ancien ami de l’avocat communard Protot. Il était vice-président de l’Association de la presse républicaine départementale qui avait tenu ses premières assises en province, à Lille, en octobre 1911. Il faisait également partie de l’Association des journalistes français et de l’Association professionnelle des journalistes du Nord. Georges Robert était également chevalier de la Légion d’honneur depuis 1895.