Marie Anne Reboux-Hottiaux qui avait perdu sa fille Anne Marie pendant l’occupation allemande avait fondé tous ses espoirs sur son fils Jean. Il avait fait de brillantes études au collège Notre-Dame des Victoires à Roubaix. Il venait de terminer son service militaire quand elle l’appela à la tête de la rédaction du Journal de Roubaix où il commence à faire preuve d’un talent réel et reconnu. Ses éditoriaux, écrits en un style à la fois sobre et élégant, étaient très goûtés de ses lecteurs. Il relate les travaux de la session du Conseil de la Société des Nations en 1922 sous la forme de correspondances. Enfin il contribue au développement de la chronique sportive et du supplément illustré le Dimanche du Journal de Roubaix . Son avenir semblait tout tracé, mais au cours d’un voyage d’études à Tunis et à Carthage, en 1928, il succombe à une crise cardiaque, âgé de 26 ans.