PRUVOST Rudolphe, dit Robert d’Artois

Entré à l’âge de 14 ans, en 1883, à l’imprimerie Schoutheer à Arras, Rudolphe Pruvost apprend le métier de typographe. Il passe ensuite à La Croix du Pas-de-Calais . Mobilisé dans l’artillerie lors de la déclaration de guerre, il est démobilisé le 18 février 1919. A partir du 29 janvier 1920, il signe, sous le nom de Robert d’Artois, sa première chronique dans le Beffroi d’Arras qui vient de prendre la succession du Lion d’Arras . Il y dénonce notamment les lenteurs de la reconstruction de la ville, les dangers de la circulation automobile et du progrès en général, il évoque avec nostalgie le vieil Arras. Pruvost est également le gérant de ce journal fondé par Eugène Guerrin. Après la disparition du Beffroi d’Arras, en novembre 1929, la chronique de Rudolphe Pruvost se poursuit dans Le Courrier du Pas-de-Calais . Il y collabore jusqu’en mai 1940. A la Libération, il continue sa carrière de publiciste à La Liberté du Pas-de-Calais où il donne sa dernière chronique les 2-3 décembre 1956. Le typographe publiciste, comme il se présente lui-même, aura publié plus de mille articles, libres propos et éditoriaux.

Rédacteur de la chanson des fêtes d’Arras, Rudolphe Pruvost reçoit en 1923 le premier prix du concours de la poésie patoisante et celui du concours de la prose patoisante attribués par les Rosati d’Artois.