Ancien pupille de la nation, Lucien Pluvinage, après de solides études secondaires, avait opté pour l’Ecole nationale d’agronomie de Grignon d’où, après une spécialisation, il était sorti ingénieur en économie rurale. Parfait connaisseur du monde agricole, il était attiré par une autre vocation, la presse. Le 1 er novembre 1935, il entrait à la rédaction lilloise de L’Echo du Nord. Mobilisé lors de la Seconde Guerre, il avait été fait prisonnier et s’était évadé. Le 4 septembre 1944, il participait à la sortie au grand jour de La Voix du Nord où il assumait bientôt les fonctions de chef du service économique. En 1948, il était nommé au bureau de Paris qu’il allait diriger tout en assurant pendant vingt-cinq ans la rubrique parlementaire. A ce titre, il avait été élu vice-président de l’Association de la presse parlementaire, puis syndic de la presse ministérielle.
Membre de plusieurs associations de Nordistes installés à Paris, Lucien Pluvinage avait été nommé vice-président des Rosati de France, puis sociétaire à vie. Il était titulaire de nombreuses décorations: il était notamment chevalier de la Légion d’honneur, commandeur dans l’ordre national du Mérite, chevalier du Mérite agricole, chevalier des Palmes académiques. Il avait pris sa retraite en avril 1976.
Source : La Voix du Nord du 16 septembre 1981.