PANCKOUCKE Charles Joseph

Fils aîné d’André Joseph Panckoucke, éditeur du premier périodique lillois, Charles-Joseph Panckoucke, après avoir demandé l’autorisation d’enseigner les mathématiques en 1756, prend le relais de son père. Libraire, il publie à partir du 7 janvier 1761 les Annonces, affiches et avis divers dont il confie la direction au chanoine Charles Leclerc de Montlinot et qui parut jusqu’au 28 décembre 1763. Panckoucke quitte Lille pour Paris. En 1778, il obtient le privilège de la publication du Mercure de France qu’il réunit au Journal de Bruxelles dont il était déjà propriétaire. En 1787, il obtient le privilège pour La Gazette de France. Le 24 mai 1789, il crée Le Moniteur universel pour publier les débats de l’Assemblée constituante. Pendant la Révolution, il doit se réfugier en Angleterre où il fonde Le Mercure britannique. Après sa mort survenue en décembre 1798, Le Moniteur universel devient, en 1799, le journal officiel de l’Etat français. Ecrivain prolixe, Panckoucke laisse de nombreux ouvrages de philosophie, de grammaire, d’économie politique, ainsi que des traductions du Tasse, de Lucrèce,…