Fils d’un cabaretier de Douai, Adolphe Louis Obez travaille d’abord comme libraire. Il obtient ensuite son brevet de lithographe, puis d’imprimeur en lettres. Il fonde alors les journaux Le Programme, feuille d’annonces (1846-1848) et L’Echo du commerce (1849-1851) . En 1853, après la mort de Crépeaux, fondateur de L’Indicateur du Nord (1852-1854), il en devient le rédacteur-gérant, s’engageant à en faire un soutien du gouvernement. En 1854, il devient actionnaire de l’imprimerie Céret-Carpentier qui publie Le Réformiste, transformé en septembre en Courrier de Douai . Des presses de cette imprimerie sortiront notamment La Chronique douaisienne et Gayant.
En octobre 1860, Obez cède son brevet de libraire, puis en septembre 1861 celui d’imprimeur en lettres. Il devient négociant, vendant notamment le fameux sirop de Calabre. Il meurt à Douai à l’âge de 68 ans.