Lizot est la cheville ouvrière de La Fauvette , dont il assure tout à la fois l’administration et la direction littéraire. Né à Montaigu d’un père officier de cavalerie, puis administrateur des Domaines, bachelier ès lettres, licencié en droit, Lizot fils fut rédacteur au Bon Diable et à La Presse commerciale de Paris. Il voyage, se marie en Bourgogne, passe à Bruxelles, et ouvre un cabinet d’affaires à Roubaix en 1848, cabinet qui va vite péricliter. Il devient correspondant de La Liberté , journal lillois. En 1857, il est comptable, et le sera quinze ans, jusqu’à sa mort le 22 février 1872. Pris dix heures par jour par son travail, c’est après qu’il se consacre à son courrier et à La Fauvette du Nord , qu’il a fondée en 1860 avec quelques amis. C’était, paraît-il, un homme «gai, sans façon, affable, sympathique, amoureux de son jardin de Croix». Lizot publie dans sa revue sous son nom, mais il signe aussi Noël Itzol , ou Toliz-Enol , ou Le Solitaire des Flandres .