Fils d’Etienne Nicolas Lepreux, capitaine d’Infanterie né à Paris, chevalier des ordres royaux de Saint-Louis et de la Légion d’honneur, et de Marie Justine Flandryn, née à Bourbourg, Jules Charles Joseph Lepreux voit le jour à Bergues le 25 octobre 1828.
Après la révolution de 1848, il entre comme rédacteur au quotidien catholique La Liberté à Arras. Il quitte la préfecture du Pas-de-Calais, en septembre 1852, pour Bergues lors de la suppression de ce quotidien après trois avertissements. Dans sa ville natale, il fonde un bihebdomadaire non politique, le Journal de Bergues. Moniteur du commerce et des marchés du Nord . En butte à l’hostilité de la municipalité, il renonce en décembre 1853. Lepreux s’installe alors à Valenciennes où il rejoint la rédaction du journal conservateur créé par Arthur Dinaux L’Echo de la frontière. Il abandonne le journalisme et devient archiviste. Après Valenciennes, le 30 août 1872, il est nommé archiviste communal à Douai. Il participe à plusieurs revues savantes dont les Souvenirs de la Flandre wallonne , édité par Crépin . Il démissionne de son poste le 1 er juin 1882 en raison de problèmes de vue. Il meurt quelques mois plus tard. Jules Lepreux était le père de l’érudit Georges Lepreux, auteur de l’ouvrage Nos Journaux paru en deux tomes chez l’imprimeur Crépin à Douai en 1896.