Fernand Lefranc collabore à plusieurs revues littéraires et artistiques parisiennes ou de province. Enfant de Béthune où il est né en 1863 d’un père horloger, il participe à la rédaction du Petit Béthunois dès 1887 et en devient rédacteur en chef en 1895 après le départ d’Ovide Blanchard. Il signe ses articles politiques aussi bien sous son nom que sous le pseudonyme de Ferfranc. Il interrompt sa collaboration pendant huit ans pour la reprendre à partir de février 1919. Avant d’être journaliste, le Béthunois est d’abord fonctionnaire. Il est en effet, selon le Petit Béthunois, «directeur du personnel, de la comptabilité et du matériel à la préfecture de police de Paris».
Parallèlement, il mène une activité de militant politique. De 1901 à 1913, il est secrétaire de la fédération radicale du Pas-de-Calais qu’il a fondée. Il devient membre du comité national du Parti radical et radical-socialiste de France et à ce titre secrétaire de la commission de discipline. En 1924, il se présente aux élections législatives dans sa région d’origine, mais n’est pas élu.
A Paris, Fernand Lefranc est secrétaire général de l’Association amicale des enfants du Nord-Pas-de-Calais (La Betterave), de l’Alliance septentrionale, de la Société septentrionale de gravure, mais aussi de bien d’autres associations.
Ses nombreuses activités lui valent d’être titulaire de plusieurs distinctions, notamment d’être nommé officier de l’Instruction publique. Fernand Lefranc meurt le 22 mars 1949 à Nice.