A la fois journaliste, romancier et historien, François Leclercq, fils d’un petit industriel de La Madeleine, avait passé sa jeunesse en Mayenne avant de revenir dans le Nord pour achever ses études secondaires. A 18 ans, il fut embauché à La Voix du Nord , le 16 septembre 1946 comme rédacteur itinérant dans la banlieue lilloise, puis à Saint-Omer. Après quelques années de chevauchée motocycliste, il fut affecté au service des informations générales qu’il quitta pour vivre de sa plume de romancier.
Il avait le sens du détail et se plaisait à croquer des décors exotiques dans lesquels évoluaient de jeunes couples qui cherchaient l’amour à travers une série de péripéties romanesques.
Sous le pseudonyme de Stéphane Murat, il publia aux éditions Tallandier, dans la série « les Sept Couleurs» plus de vingt romans de ton sentimental qui lui valurent, pour Qui sème la vengeance, le prix du Roman populaire en 1961.
Parallèlement, sous le pseudonyme de François Debergh, il écrivait des récits historiques pour les éditions «France Empire», notamment en 1968, pour le cinquantième anniversaire de 1918.
François Leclercq retrouva la Voix du Nord où il dirigea le service des archives tout en effectuant des reportages.