KIEN Benjamin Pierre Guillaume

Fils d’un avocat, Benjamin Kien devient lui-même avocat. L’homme se double d’un homme de lettres, à 17 ans, en 1840, il publie son premier ouvrage en vers Fleurs du matin , d’autres suivent: en 1841 Le Tombeau de Napoléon, en 1849 Précis historique des journées de juin 1848 . Viennent par la suite des traductions en vers des œuvres complètes d’Horace (1850), des fables de Phèdre (1853), un drame en trois actes Vieux Comte et jeune roi (1852), un éloge à Jean Bart (1852). Benjamin Kien n’oublie pas de louer Louis-Napoléon par trois odes. Ces différents travaux lui valent de devenir membre de la Société d’agriculture, sciences et arts de Douai, correspondant de la société littéraire de Dunkerque. Collaborateur de La Dunkerquoise et du Commerce de Dunkerque qui paraissent jusqu’en 1853, Benjamin Kien change d’orientation et se fait imprimeur, tout en poursuivant ses travaux littéraires. Installé place Napoléon, le 27 décembre 1857, il devient propriétaire et rédacteur en chef de L’Autorité. Il meurt d’épuisement le 26 novembre 1863 à l’âge de 41 ans, sa femme prend alors sa succession à la tête de l’imprimerie.