Né à quelques kilomètres du Havre, en Seine-inférieure, d’un père commis principal aux contributions indirectes et d’une mère sans profession, Robert Jan s’engage dans la marine nationale en avril 1905 pour une période de cinq ans. Au sortir de l’armée, il devient employé à la Compagnie des chemins de fer du Nord à Cambrai dont il démissionne en février 1912 pour intégrer le journal L’Indépendant à la fois comme commercial et journaliste. Le 2 août 1914, il est mobilisé. Son attitude pendant la guerre lui vaut la croix du Combattant et les médailles commémoratives du Maroc et de la Grand Guerre. En 1919, il entre au quotidien socialiste lillois Le Cri du Nord . Lorsque le journal cesse sa parution le 1 er juillet 1921, Robert Jan passe au Progrès du Nord. En octobre 1924, il quitte Lille pour aller diriger l’hebdomadaire Le Journal de Fourmies où il ne fait qu’un passage de quelques mois. Le 1 er mars 1925, Robert Jan devient chef de l’édition douaisienne du quotidien Le Réveil du Nord . Il le reste jusqu’à sa mort survenue en août 1935 à Vittel où, souffrant, il effectuait une cure. Outre ses fonctions de chef d’édition à Douai, Robert Jan était le correspondant de plusieurs titres français ou étrangers: Le Courrier du Pas-de-Calais , Le Télégramme du Pas-de-Calais et de la Somme , Le Peuple , L’ œ uvre , La Liberté , le Daily Herald , l’United Press of America ,.. Officier d’Académie et de l’Instruction publique, il est l’auteur de L’Âme des rues. Histoire anecdotique de Douai .