Arrivé de Belgique à Wazemmes, à côté de Lille, à l’âge de 12 ans, Jean-Baptiste Horemans est d’abord apprenti à l’imprimerie Lefort. Il y devient typographe puis compositeur. Par la suite, il entre comme prote et rédacteur chez Vanckère. Marié en 1831, il est naturalisé en 1845.
Etabli libraire, il publie plusieurs ouvrages: en 1848 Marie ou piété et résignation , en 1850 La Brodeuse de tulle , en 1854 Histoire d’un filtier de la rue Saint-Sauveur , en 1858 Le Fileur de Coton … Il édite également en 1858 les mémoires de son frère, soldat de l’Empire, sous le titre Mémoire d’un grenadier du 23 e ligne . Ayant acheté une imprimerie, Horemans lance plusieurs périodiques en 1849 un bihebdomadaire Le Papillon qui devient en mars 1851 Le Nouvelliste, en 1852 Le Moulin-à- vent dont l’existence est éphémère. En 1853, lors de la suspension du Moulin-à-vent, Horemans est même condamné à un mois de prison. En 1855, il lance La Gazette de Wazemmes qui disparaît trois ans plus tard. Dans ses différents périodiques, il rédige des articles sur les coutumes et traditions lilloises. Le 30 septembre 1864, il lance un quotidien Le Journal du peuple du Nord de la France qui fusionne le 8 décembre 1866 avec Le Courrier populaire du Nord de La France.