HOLLART Camille

Fils de Célestin Hollart, jardinier, et de Marie Amélie Adélaïde Lantoine, Camille Hollart devient rédacteur au quotidien lillois La Dépêche en 1888 où il rentre après cinq ans de service militaire et y avoir gagné le grade de sous-officier. Il fait toute sa carrière dans ce journal dirigé par Henri Langlais, notamment comme rédacteur régional en poste à Arras. Il est également correspondant pour le quotidien L’Echo de Paris.

Durant la Première Guerre, il est membre de la Croix-Rouge. Il est administrateur adjoint de l’hôpital auxiliaire 7bis à Arras. En septembre-octobre 1914, il est notamment chargé de la réception et de l’évacuation des blessés. En février 1915, il fonde une clinique ophtalmologique à Hesdin. Tout au long de la guerre, il effectue des missions périlleuses au service des blessés. Père de cinq enfants, Camille Hollart perd deux fils au cours du conflit. Sa conduite lui en 1921 d’être nommé chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur au titre du ministère de la Guerre. En 1918, il devient directeur de l’œuvre de secours «Le Pas-de-Calais dévasté».

Il reprend son travail de journaliste. Membre de l’Association des journalistes professionnels du Pas-de-Calais, il en devient président en 1935. En 1921, il est fait chevalier du mérite agricole.