Fils de Charles Jean Louis Frémaux, marchand de meubles à Lille, et de Marie Béatrix Dereuille, Paul Frémaux, ses baccalauréats obtenus, découvre l’imprimerie et le journalisme chez son beau-frère Charles Richard, propriétaire de La Revue artésienne, un hebdomadaire publié à Béthune depuis 1830. Après quelques mois passés au sein de ce périodique dont l’un de ses articles vaut à son beau-frère un duel, Paul Frémaux rentre en 1905 au quotidien L’Echo du Nord comme rédacteur régional pour les secteurs de Béthune, Hazebrouck et Saint-Pol-sur-Ternoise. Le 1 er octobre 1906, il effectue son service militaire au 73 e RI. Déclaré inapte physiquement, il est affecté, le 23 février 1907, à la 1 re section d’Etat major et de recrutement. Il est libéré le 29 juillet 1909 avec le grade de sergent fourrier. Paul Frémaux reprend sa place au Grand Echo du Nord jusqu’à la déclaration de guerre en août 1914.
Paul Frémaux reprend sa place de rédacteur au Grand Echo du Nord pour quelques mois avant de fonder avec l’un de ses confrères, Lucien Bauchat, un hebdomadaire économique Le Nord industriel dont le premier numéro sort en octobre 1919. Quelques années plus tard, les deux hommes créent également Le Nord charbonnier.
Mobilisé en août 1939, il se trouve à Limoges lors de la signature de l’armistice, il ne rentre à Lille qu’en 1942. Malade, il vend ses parts dans la Société Frémaux, Bauchat et Cie qui édite Le Nord industriel à son chef de publicité, Louis Gauche, et regagne la zone libre. A la libération, il devient directeur et rédacteur en chef du Progrès du Nord jusqu’à sa retraite. Durant la guerre, Paul Frémaux publie plusieurs ouvrages sous le pseudonyme de Paul André de Maufrey: L’abbé Cambronne en 1942, Quand l’amour s’en mêle en 1943, D’une femme à l’autre en 1944.