Fils de Jules Duhamel et d’Aurélie Duviler, qui tiennent une pension de famille à Roubaix, Jules Duhamel fait ses études secondaires au lycée de Tourcoing. Il quitte l’établissement après son premier baccalauréat pour entrer, le 1 er juillet 1930, comme rédacteur au Réveil du Nord à Lille. En 1936, à la suite du décès d’un rédacteur, il est affecté à l’agence douaisienne du quotidien lillois. Mobilisé dès la fin du mois d’août 1939, il reprend, en septembre 1940, son activité de journaliste à Douai. A la Libération, il passe au quotidien socialiste Nord-Matin qui a pris la suite du Réveil du Nord. De février à juillet 1945, il est rappelé sous les drapeaux et à son retour de l’armée, il entre à l’agence douaisienne du quotidien roubaisien Nord Eclair . A la fermeture de celle-ci, en décembre 1946, il devient rédacteur unique de La Croix du Nord dans la même ville . Il y signe un certain nombre de chroniques sous le pseudonyme de Jean Gélon. Le quotidien catholique connaissant à son tour des difficultés abandonne Douai. Jules Duhamel crée alors un hebdomadaire, Douai-Scarpe . Impliqué dans la vie sociale de sa ville d’adoption, Jules Duhamel fut notamment président du club de ping-pong, membre de l’Association des sinistrés du Douaisis, puis du Nord dont il rédigea le bulletin de liaison, Sinistrés du Nord .