Fils d’Ernest Dubar, employé de commerce, et d’Elise Moreels, René Dubar est secrétaire de rédaction au quotidien lillois Le Grand Echo du Nord de la France pendant plusieurs années. Parallèlement, il cumule ces fonctions avec celles de rédacteur au Télégramme du Nord jusqu’à la disparition de ce quotidien implanté à Lille après la Première Guerre mondiale. Il est également rédacteur en chef de La Gazette de Cambrai. Il quitte ensuite le Nord-Pas-de-Calais. Il collabore à différents titres parisiens L’Intransigeant, La Patrie, La Presse… Il rejoint L’Ami du Peuple , grand quotidien de doctrine politique et d’information fondé à Paris en mai 1928 par le parfumeur François Coty. Si, bientôt, ce journal peut se vanter d’être le plus vendu au monde, il prend par la suite un ton xénophobe, antisémite et nationaliste. René Dubar y travaille jusqu’à sa mort. Parallèlement, il publie des nouvelles dans Le Petit Journal illustré. «Miné par une maladie inexorable, écrit Le Petit Journal illustré, aggravée encore par les mauvais traitements dont il avait souffert à Lille, pendant l’occupation allemande, il meurt à 34 ans chez son père à Nantes en 1934.