DEVAUX Arthur Charles, dit Le Diable boiteux

Arthur Devaux s’engage au sixième lancier en 1860. Cassé de son grade, il déserte en 1866. Il est condamné pour escroquerie en 1870. Il n’en rentre pas moins au ministère de l’Intérieur à la fin de l’année 1870. Il est chef de bureau sous la Commune. Il abandonne son poste huit jours avant l’entrée des Versaillais. Se constituant prisonnier, il est condamné à six mois prison avec sursis. En 1874, la police le décrit comme un «bonapartiste de bonne réputation, de bonne conduite et d’une moralité sans reproche».

En 1877, il est reporter et correspondant à Moscou pour Le Gaulois et L’Evénement . En 1881, il entre au Gil Blas où il publie des articles sur le sport, le cheval et les cavaliers, qu’il signe «Le Diable boiteux», empruntant ce nom à un roman de Lesage (1707). En 1895, il passe au Grand Journal . En 1900, il est propriétaire et rédacteur en chef de L’Illustré parisien . Il est alors devenu royaliste. Cependant, selon un rapport de police, il est dans la gêne, et écrit des articles diffamatoires contre les cercles hippiques, à des fins de scandale. Il meurt en décembre 1915, selon Mme Annie Stora-Lamarre. Arthur Devaux, «cerveau malade», selon cette dernière, a été surveillé par la police comme «barbouilleur» de la presse grivoise.

Il était chevalier du mérite agricole.