Gustave Desmons ne se consacre au journalisme qu’après une carrière de médecin qui le mena en Algérie, au Tonkin, en Tunisie, mais aussi à Laon, Quimper, Dunkerque et Cambrai.
Né le 20 avril 1849 à Bailleul, Gustave Desmons fit ses études au collège de sa ville natale et au lycée de Lille avant d’être admis à l’école de médecine de Strasbourg et d’achever ses études à Paris où il obtint son doctorat en 1874. Il sert d’abord dans le sud algérien avant de rejoindre Lille où il est nommé aide-major en 1879.
Reçu maçon alors qu’il était en poste à Montpellier en 1869, il fonde dans la capitale des Flandres la loge La Fidélité qu’il préside de 1879 à 1881.
En 1882, il gagne la Tunisie, puis est affecté à Laon avant de rejoindre le Tonkin où son attitude durant une épidémie de choléra lui vaut d’être nommé chevalier de la Légion d’honneur. En poste successivement à Cambrai, Quimper, Dunkerque et enfin à l’hôpital de Mascara en Algérie, il prend sa retraite en 1900.
Gustave Desmons s’établit alors à Lille où il collabore au Réveil du Nord de Delesalle. Il en devient rédacteur en chef jusqu’en 1910 où une grave maladie l’oblige à renoncer. Il participe à la fondation de la fédération autonome du parti socialiste du Nord et du Pas-de-Calais avec Delesalle et Maurice Monier qui lui succède à la tête de la rédaction du Réveil du Nord.
Il meurt à Hazebrouck le 23 juillet 1929.