Albert Desmedt commence à travailler dès l’âge de 13 ans aux papeteries Dalle et Lecomte,comme manœuvre, puis comme employé chimiste. En 1940, il entre à la mairie de Bousbecque où il est chargé du ravitaillement. Ce poste lui permet d’aider les réfractaires au travail obligatoire et les résistants.
Engagé dans la lutte contre l’occupant, il est arrêté, en septembre 1944, au cours d’une action menée avec un petit groupe de résistants, par une troupe de SS qui les prennent en otage pour passer la frontière. Arrivés à Halluin, les Allemands font feu. Grièvement blessé au poumon et à l’estomac, Albert Desmedt est laissé pour mort. Les médecins de l’hôpital de Tourcoing parviennent pourtant à le sauver. Son action dans la Résistance lui vaudra la Croix de guerre et la Légion d’honneur.
En 1945, Albert Desmedt découvre un autre métier. Cette année-là, il entre comme journaliste à Nord-Eclair . Le 1 er janvier 1959, il passe à La Voix du Nord qu’il ne quitte qu’à l’âge de la retraite, en décembre 1981.
Personnalité incontournable d’Halluin, à l’écoute de toutes les préoccupations des habitants, deux ans plus tard, Albert Desmedt entame une nouvelle vie. Lors des élections municipales de 1983, à la surprise générale, il bat le maire sortant. Le 17 mars 1985, candidat «d’opposition sans étiquette» il était élu conseiller général du canton de Tourcoing Nord, contre le candidat du Parti socialiste. Atteint par la maladie, Albert Desmedtmeurt en cours de mandat son le 25 juillet 1987.