Cousin de Robespierre, Marie Pierre Alphonse Delebecque est avocat stagiaire lorsqu’il devient, en 1832, rédacteur en chef du Libéral de Douai . Succédant à Martin Maillefer, il le reste jusqu’en 1848. Il est membre des journalistes patriotes et participe ou soutient la parution de L’Union. Journal populaire à deux sous. Sous la monarchie de Juillet, il est poursuivi en justice, son journal est même interdit de parution pendant plusieurs mois.
Lors du banquet organisé à Lille le 7 novembre 1847 en faveur d’une révision de la loi électorale, le Douaisien se retrouve du côté des plus radicaux: Bianchi, Delescluze, etc., qui entourent le républicain Ledru-Rollin.
Après la révolution de février, il est nommé sous-préfet de Cambrai, puis il est élu député du Nord à l’Assemblée législative le 13 mai 1849. Il abandonne la vie politique après le coup d’Etat de décembre 1851. Il revient à Douai où il s’inscrit au barreau.
En janvier 1843, il avait lancé un mensuel intitulé Jurisprudence de la cour royale de Douai qu’il rebaptise, sous l’Empire, Jurisprudence de la cour impériale de Douai et dont il assure la direction jusqu’à sa mort. Il meurt à Cambrai en 1867.