DAVID Henri

Fils de l’imprimeur Alidor David, Henri David, étudiant en droit et en lettres, fait ses premières armes dans le journalisme à la fin du xix e siècle. A la mort de son père, en 1902, il prend sa succession à la tête du Journal de Béthune . En 1905, il reprend Le Patriote de L’Artois créé à Béthune en 1902. Deux ans plus tard, il imprime La Plaine de Lens qui fournira une grande partie de son contenu au Patriote de l’Artois. Après la Première Guerre, dans l’esprit d’union nationale qui règne à l’époque, il remplace l’ensemble des périodiques politiques locaux qu’il éditait en 1914 par un seul titre, L’Avenir de l’Artois. En 1922, il cède son affaire à Célestin Basin. Militant catholique, il assurait depuis 1902, la gérance du bulletin L’Union de la Jeunesse catholique de l’arrondissement de Béthune dont il est le président. «Un des animateurs les plus fougueux du mouvement familial dans la région du Nord», selon Robert Hennart, il fonde le mensuel La Voix de la famille dont la diffusion sera nationale. En 1933, secrétaire-directeur de la délégation nationale des APEL (Associations des parents de l’enseignement libre), il prend également la direction de leur périodique Ecole et liberté, organe des droits familiaux , lancé à 50000 exemplaires. Ami de longue date de Paul Verschave, directeur de la section de journalisme des facultés libres de Droit et de Lettres de l’université catholique de Lille, il assure, avec Jules Dassonville, directeur de «La Presse régionale» l’essentiel des travaux pratiques de la nouvelle institution lors de sa création en 1924. Par ailleurs, il assume pendant plusieurs années la présidence, puis la vice-présidence du conseil de gérance de Radio PTT-Nord.