CREPEAUX Louis Joseph

Fils de Louis Charles Crépeaux, cultivateur, et de Françoise D’Haisne, Louis Crépeaux est breveté imprimeur en 1831. Entré dans le capital du trihebdomadaire orléaniste Le Mémorial de la Scarpe crée en 1826 par Hippolyte Duthill œ ul et Bernard Wagrez, il est mentionné comme propriétaire-gérant de ce journal. En 1835, il paie un tiers du cautionnement contre deux tiers pour Duthill œ ul. Installé rue des Ecoles à Douai, il abandonne Le Mémorial de la Scarpe pour imprimer le périodique républicain Le Libéral du Nord qui reparaît en 1839 après une interdiction de plusieurs mois. Interdit à nouveau après le coup d’Etat du 2 décembre 1851, Le Libéral du Nord disparaît. En 1852, Crépeaux devient rédacteur-gérant de L’indicateur du Nord pour lequel il dépose un cautionnement de 1800 F. Le journal est averti deux fois, le 13 octobre 1852, puis le 4 juin 1853, et cesse sa publication en septembre 1854. Parallèlement, Crépeaux imprime La Jurisprudence de la Cour royale de Douai , mensuel lancé en janvier 1843, par l’avocat Alphonse Delbecque, La Petite Bibliothèque populaire mais aussi l’ Echo du commerce (1849-1851) et L’Observateur du Nord (1851). En 1849, alors qu’aucun imprimeur valenciennois ne veut se risquer à sortir Le Républicain du Nord. Journal démocratique de Jules Desort, Alphonse Clavelly et Ernest Antoine, Crépeaux accepte de l’imprimer sur ses presses à Douai. Lorsque ce trihebdomadaire, plusieurs fois condamné, cesse sa publication et est remplacé par Le Démocrate du Nord , c’est toujours Crépeaux qui fabrique le journal valenciennois. Louis Crépeaux meurt le 21 septembre 1853 à l’âge de cinquante-six ans.