CIEREN Georges

Fils de Théophile Auguste Louis Cieren, praticien, et Henriette Louise Bac, Georges Cieren est né à Dunkerque le 19 octobre 1868. Entré en 1890 comme secrétaire de rédaction à La Croix du Nord , devenue quotidienne, Georges Cieren fut l’un des premiers collaborateur du journal catholique où il exerce en parallèle les fonctions de gérant. Plus tard, il gagne L’Indépendant du Pas-de-Calais fondé à Saint-Omer en 1849 dont il devient en 1920, après la mort du directeur Paul Gabriel, le directeur-rédacteur en chef et directeur de l’imprimerie. Durant l’Occupation, refusant de faire reparaître le quotidien audomarois qui avait cessé sa parution le 23 mai, il publie, à la demande du maire, un bulletin d’informations locales, Le Bulletin audomarois. A la Libération, aucune charge n’étant retenue contre lui, il reprend son poste de rédacteur en chef à L’Indépendant de Saint-Omer . Parallèlement, Georges Cieren est très impliqué dans la vie associative et la défense de la profession. Lors de la création, en mai 1897, de la Jeune Garde, section départementale des Jeunesses catholiques dont le siège était situé dans les locaux de La Croix du Nord, il en devient le président. Il est également l’organisateur de la Fédération des sociétés de gymnastique. Georges Cieren est l’un des fondateurs de l’Association professionnelle des journalistes du Nord, créée pour venir aide aux journalistes retraités ou en activité. Arrivé dans le Pas-de-Calais, en 1922, il relance l’Association professionnelle des journalistes du Pas-de-Calais dont il est le vice-président jusqu’en 1932. Il assure ensuite la présidence jusqu’en 1937. L’année précédente, il avait créé le Syndicat des directeurs de journaux du Pas-de-Calais qu’il préside. Dans sa ville d’adoption, Saint-Omer, il est membre de plusieurs associations locales.

Cet engagement est récompensé par la croix de chevalier de la Légion d’honneur.Il meurt à Saint-Omer à l’âge 84 ans.