Diplômé de l’Institut d’Education physique de la faculté de médecine de Lille, Augustin Charlet entre au Grand Echo du Nord en 1925 après son service militaire effectué au 106 e régiment d’artillerie. Affecté au service des sports, il en devient chef en 1940. Mobilisé d’août 1939 à juillet 1940 au service de santé de la 1 re section militaire d’Infanterie militaire, il reprend son poste au Grand Echo du Nord lors de la reparution de celui-ci en août 1940. A partir de février 1944, il appartient au mouvement de Résistance Libé-Nord. A la Libération, il est nommé chef des services sportifs de La Voix du Nord , fonctions qu’il cumule à partir de 1946 avec celles de rédacteur en chef de La Voix des sports , hebdomadaire lancé par La Voix du Nord. Augustin Charlet est également chroniqueur sportif à Radio Lille, correspondant régional de plusieurs journaux: France-Soir , Le Parisien libéré , Le Provençal , La Dépêche de Toulouse , Le Progrès de Lyon,l’Associated Press, etc.
Soucieux de l’intérêt des journalistes, il est secrétaire de la section Nord-Pas-de-Calais du SNJ, membre fondateur de l’Association professionnelle des journalistes sportifs dont il sera vice-président, il est également président de la section Nord-Pas-de-Calais-Somme et Aisne du Syndicat national des journalistes sportifs.
Impliqué dans de nombreuses associations sportives, il est secrétaire général du Sporting club fivois de 1921 à 1925, vice-président fondateur de l’Association sportive des Postes Télégraphe Téléphone de Lille de 1927 à 1947, membre du Comité des Flandres de cyclisme, du Comité régional de la Ligue des Flandres de hockey, du Comité directeur de l’Association nationale des médaillés de l’Education physique, etc.
Ses activités lui valent de nombreuses distinctions: médaille du ministère de la Guerre pour services rendus à la préparation militaire, médaille d’or de l’Education physique et des sports, médaille d’or du travail. Officier d’Académie, Augustin Charlet est fait chevalier de la Légion d’honneur en 1955. La médaille de la Reconnaissance française, du Combattant volontaire de la Résistance et la croix du Combattant avaient récompensé sa conduite pendant la guerre.