CERET-CARPENTIER Rosalie

Mariée en 1827 avec Désiré Céret, Rosalie Carpentier bénéficie, à la mort de son frère, Théophile Carpentier, en 1840, de l’usufruit du journal La Feuille de Douai et de celui de l’imprimerie, fondés par son père Séraphin Carpentier. Après la mort de son mari, survenue en 1850, elle obtient son brevet d’imprimeur lithographe le 20 mars 1851. Elle poursuit l’activité de presse, transformant Le Réformiste (ex- Feuille de Douai ), après sa fusion avec L’Indicateur en septembre 1854, en Courrier douaisien. Organe d’opposition sous le Second Empire, ce journal devient dès le début de la III e République un fervent soutien du comte de Chambord. En décembre 1857, associée au libraire Adolphe Obez, Mme Céret dote Le Courrier douaisien d’une édition dominicale, Gayant. Echo de Douai qui disparaît en 1858. Le Courrier douaisien passe entre les mains d’Albert Duramou le 1 er avril 1876.

Rosalie Carpentier meurt à Carvin le 2 décembre 1877.