CATEL Edouard

Fils d’Arthur Léon Catel et de Marguerite Elise Lévêque, Edouard Henri Catel est orphelin de père à dix ans et commence à travailler comme apprenti-ébéniste. Militant catholique, il est l’un des artisans des débuts de la JOC à Lille et dans sa banlieue, il crée avec Mgr Six et Georges Torgue le syndicat libre de Lille dont il devient secrétaire permanent. Il est par la suite secrétaire de l’Union régionale CFTC. Après son service militaire à Metz, il entre comme rédacteur à La Croix du Nord dont il sera également chef de la propagande. Mobilisé en 1939, il regagne le Nord après l’armistice. Durant l’Occupation, La Croix du Nord n’ayant pu reprendre sa parution, il est responsable du service des réfugiés de la préfecture du Nord. A la Libération, il reprend son poste de journaliste au quotidien catholique où, particulièrement sensible aux questions sociales, il sera successivement reporter, secrétaire de rédaction, rédacteur et chef du secrétariat. A la fin de l’année 1944, il publie une brochure Le Crime des SS nazis à Ascq le 1 er avril 1944, la vérité sur cette monstruosité qui reprend les articles qu’il a donnés dans son journal dès septembre. La Croix du Nord connaissant des difficultés et se séparant d’une partie de son personnel, il entre en novembre 1965 à La Voix du Nord où il est secrétaire de rédaction jusqu’à sa retraite. Parallèlement, il est très actif dans sa paroisse de Notre-Dame-de-Lourdes à Hellemmes ainsi qu’au sein de l’Association familiale scolaire de Fives-Saint-Louis. Edouard Catel meurt à Lille après une courte maladie. Il était chevalier de Saint-Grégoire-le-Grand.