Fille de l’imprimeur Séraphin Carpentier, Antoinette Rosalie se marie le 5 juillet 1827 à Désiré Céret, maréchal des logis au 1 er régiment de carabiniers en garnison à Metz. A la mort de son frère Théophile, en 1840, elle habite Saint-Quentin, elle a l’usufruit de ses biens: l’imprimerie estimée à 3000 F, La Feuille de Douai , et ses propriétés dont sa fille, Constance, est l’héritière.
L’imprimerie prend alors le nom de Céret-Carpentier après l’obtention du brevet d’imprimeur par son mari en février 1820, cependant Rosalie Carpentier semble conserver la haute main sur l’affaire. A la mort de Désiré Céret, elle obtient à son tour son brevet d’imprimeur et poursuit, jusqu’en 1873, l’activité de l’imprimerie et du journal dans lequel sa fille Constance Céret, veuve Vandecasteele, est, un moment rédacteur en chef.
L’imprimerie et le journal sont cédés à Albert Duramou. Rosalie Carpentier meurt le 2 décembre 1877 à Carvin où elle s’était retirée.