CARION Louis

Journaliste Frère d’Henry Carion, Louis Jules Ernest Carion lui succède, en 1854, à la tête de L’Emancipateur de Cambrai . En avril 1859, le sous-préfet de Cambrai le présente comme «un homme qui professe des opinions légitimistes et ultramontaines», en juillet 1866, comme «toujours très malveillant pour la politique impériale». Pourtant son journal échappe, malgré les demandes du préfet du Nord au ministre de l’Intérieur. à tout nouvel avertissement officiel. Louis Carion meurt d’une rupture d’anévrisme à l’âge de 54 ans. Sa femme, née Marie Catherine Bricout, garde la direction de l’imprimerie, tandis qu’après une période d’intérim, Ernest Delloye lui succède à la direction du journal dans lequel il avait déjà fait paraître quelques articles.