Fils de Frédéric Georges Victor, juge de paix, et de Mathilde Eléonore Marie Herzog, Georges Caillot est né dans le département d’Ille-et-Vilaine le 11 juin 1861. Il fait ses études au collège de Juilly dans l’arrondissement de Meaux où son père a été nommé sous-préfet. Après une période militaire au 27 e régiment d’artillerie de Douai, il exerce la profession d’employé de commerce à Roubaix, il entre ensuite, comme rédacteur-reporter, au quotidien Le Journal de Roubaix. En 1886, il gagne le quotidien lillois La Dépêche où, écrira Henri Langlais, directeur du journal, «il était apte à tous les emplois d’une profession qu’il connaissait admirablement», passant du reportage à l’étude historique. En septembre 1895, la police le décrit comme «fort intelligent, mais souvent malade». Georges Caillot est en effet de santé fragile, ce qui ne l’empêche pas, comme le dira Emile Ferré, directeur du Grand Echo, d’écrire tant que la plume ne lui est pas tombée des mains. Georges Caillot meurt le 21 novembre 1899 dans sa trente-neuvième année. J .-P. V.