En 1885, il est élu conseiller général de Fruges, il le restera jusqu’en 1922. De 1891 à 1901, il est élu et réélu député. En 1901, il est élu sénateur, il sera réélu jusqu’à sa mort en 1922.
Parlementaire, il signera de nombreux rapports à caractère technique sur les «chemins de fer agricoles», – entendre les chemins de fer d’intérêt local destinés à désenclaver les campagnes –, la poste, la télégraphie, etc.
Il se lance très tôt dans la presse. Alors potache au lycée de Saint-Omer, il fonde avec son condisciple Jonnart un journalpour protester contre la discipline trop rigoureuse du lycée, initiative qui sera sévèrement réprimée, nous dit ce dernier. Plus tard, il donne des articles à caractère scientifique au Mémorial artésien , et devient secrétaire de rédaction du Portefeuille économique des machines , et des Nouvelles annales de la construction .
La Bibliothèque nationale de France ne conserve pas moins d’une centaine de rapports, propositions de loi et discours signés par Louis Boudenoot.
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