Séminariste, Florimond Bonte est d’abord instituteur dans l’enseignement catholique. Puis il devient métreur en bâtiment et publiciste. Militant démocrate-chrétien, il adhère au Parti socialiste puis, après le congrès de Tours, au Parti communiste. Membre du comité central à partir de 1924 – et jusqu’en 1964 – il entre au bureau politique en 1934.
Florimond Bonte est rédacteur en chef de l’Enchaîné de 1923 à 1929 où il rejoint L’Humanité pour occuper les mêmes fonctions. En 1933-1934, il est correspondant du quotidien communiste à Moscou. A son retour, il devient directeur des Cahiers du bolchévisme . Après la guerre et jusqu’en 1956, il dirige France nouvelle. Elu député de la Seine en 1936, il est arrêté en novembre 1939 et condamné le 3 avril 1940 à cinq ans de prison par le tribunal militaire de Paris. Détenu dans divers établissements pénitentiaires, il se retrouve à la prison militaire d’Alger. En avril 1943, il est libéré et devient quelques mois plus tard délégué à l’Assemblée consultative à Alger. De retour en France métropolitaine à la Libération, il est député des deux assemblées constituantes élues le 21 octobre 1945 et le 2 juin 1946. De novembre 1946 à juin 1958, il est député de la Seine.
Florimond Bonte meurt à l’âge de 87 ans après plusieurs mois d’hospitalisation. Il est enterré dans son Nord natal à Wattrelos.