Marcel Bidoux adhère au parti socialiste en 1918, et devient secrétaire administratif de la Fédération socialiste SFIO du Pas-de-Calais au lendemain de la scission de Tours, en décembre 1920. Il conserve ce poste jusqu’au début des années 1930. Gérant de L’ Éclaireur , organe de la Fédération depuis 1921, il abandonne ce poste et monte à Paris au siège de la SFIO pour épauler Paul Faure. Il est secrétaire de rédaction du Populaire , avant de devenir chef du service politique et parlementaire de ce journal. Membre de la commission exécutive de la fédération de la Seine, puis de la Commission administrative permanente de 1929-1931, il tente de se faire élire, sans succès. Pendant la guerre, il rejoint d’abord Marseille pour travailler au Mot d’ordre que Louis-Oscar Frossard vient de lancer. Revenu à Paris, il propose et obtient de Daniel Mayer la création du journal socialiste clandestin Gavroche (10 numéros parus). À la Libération, Gavroche reparaît le 9 novembre 1944, avec le sous-titre hebdomadaire littéraire, artistique, politique et social, Marcel Bidoux y participe activement sous le pseudonyme de Jean Fresnoy, tout en continuant à écrire dans Le Populaire . Après la disparition de Gavroche le 26 mai 1948, Bidoux travaille comme rédacteur politique pour La France de Bordeaux, et termine sa carrière à La Nouvelle République du centre-ouest .