Arrivé à Lille dès sa plus tendre enfance, Victor Berchaud fit son apprentissage de menuisier à Loos, puis à Paris. C’est là qu’il participe à la rédaction du périodique L’Atelier écrit par des ouvriers. Revenu à Lille lors de la révolution de 1848, il écrit dans L’Echo du Nord sous le pseudonyme de Jérôme Pajot. Peu à l’aise dans ce quotidien, il entre dans le périodique nouvellement créé La Liberté . Il y défend la cause légitimiste. Il collabore également à L’Echo de Lille , sous le pseudonyme de Ludovic Millen. A la disparition de La Liberté, Victor Berchaud, qui vient de perdre sa femme et son enfant, quitte Lille pour Toulouse. Ce malheur porte, semble-t-il, un coup fatal à sa raison. Il entre alors à la rédaction de L’Aigle . Contraint de quitter la ville, il gagne Paris où il est enfermé dans une maison d’aliénés, il est transféré à Auxerre où il meurt.