BEGHIN Hippolyte

Pharmacien de son état, mari de la première libraire de Roubaix, Hippolyte Édouard Joseph Béghin, né d’un père bijoutier, obtient la trentaine passée, le 14 février 1829, un brevet d’imprimeur en lettres qu’il complète sept ans plus tard, le 13 novembre 1836, par un brevet d’imprimeur lithographe. En 1829, il installe dans la Grand-Rue une presse à imprimer à bras en bois, construite par les frères François, Joseph et Louis Lemesre. L’idée lui vient vite de créer un périodique pour rentabiliser ses investissements et il lance La Feuille de Roubaix, recueil un peu décousu de diverses rubriques, comportant très peu d’informations roubaisiennes. Il abandonne ce premier titre au bout de six mois et lance alors Le Narrateur roubaisien qui ne dure pas plus longtemps (tirage des deux périodiques: environ 100 exemplaires). Puis Beghin est associé à la publication du Chemin de fer français, œuvre collective dont il semble avoir été l’imprimeur. L’hebdomadaire a des bureaux à Lille chez Jouan, à Roubaix chez Béghin et à Tourcoing chez Mathon. En 1843 (?), Béghin participe à la création d’un autre périodique, La Tribune du département du Nord, imprimé pour la partie générale à Lille chez Bronner-Bauwens et pour la partie locale chez Béghin. Dans son numéro 149 du 25 juin 1843, Le Moulin-à-vent de Lille prend à partie le nouveau journal, accusé d’être financé par le gouvernement belge. Ces deux derniers périodiques sont absents des collections de la BnF.

C’en sera terminé des incursions dans le domaine de la presse périodique pour Hippolyte Béghin, le premier Roubaisien à s’y être frotté.