Licencié en Droit, Albert Basquin a d’abord été avoué à Saint-Omer. Il collabore à plusieurs journaux royalistes avant d’entrer à La Croix du Nord en 1893 comme reporter. Le travail ne lui convenant guère et ayant d’autres ambitions, il quitte la quotidien catholique. La police rapporte une anecdote sur ses convictions politiques : « Dans une conversation où il discutait de son entrée possible dans un journal républicain, M. Basquin, en portant la main à l’épingle à fleurs de lys de sa cravate, s’écria : « Au fait, il suffirait d’enlever cela ». »