Ancien répétiteur au collège d’Avesnes, Jules Charles Bailleul quitte l’enseignement pour le journalisme. Fils de Charles Constant Bailleul et d’Isaline Josèphe Millot, né au Cateau-Cambrésis, il entre au Réveil du Nord à Lille où, sous le pseudonyme de Floridon, il s’occupe principalement des questions locales. Bien qu’« acquis au socialisme » selon la police, Bailleul ne trouve pas Le Réveil du Nord « assez solide » et il entre à L’Echo du Nord en août 1895. Il quitte Lille pour Dunkerque où il est secrétaire de rédaction du Phare du Nord, quotidien radical. En janvier 1903, il est nommé rédacteur en chef. Quelques mois plus tard, il se marie à Saint-Pol-sur-Mer avec Maria Elise Angèle Roche, âgée de 20 ans. En 1909, il choisit une autre orientation professionnelle, il est nommé directeur de l’octroi de Dunkerque en remplacement d’Alfred Roche, son beau-père, qui vient de prendre sa retraite. En 1927, Charles Bailleul divorce et se remarie avec Eva Deckmyn.
Officier de l’Instruction publique, Charles Bailleul avait été syndic de l’Association professionnelle des journalistes du Nord.