Né en 1829 à Perpignan, Jules Amigues commence sa carrière dans la presse comme correspondant du Temps en Italie, puis il entre en 1864 au Moniteur universel pour lequel il est en poste à Florence, il collabore également à d’autres quotidiens. Fidèle à la cause bonapartiste, il est, en 1871, l’une des figures de proue de l’Union du Commerce et de l’Industrie qui tenta d’arriver à un compromis entre Versailles et Paris afin d’arrêter la guerre civile pendant la Commune. En janvier 1873, il participe aux obsèques de Napoléon III à Chislehurst en Angleterre. Il fait également partie de la délégation chargée de reconnaître à l’académie royale de Woolwich en Angleterre le corps du prince impérial, Louis-Napoléon, tué le 1er juin 1879 par les zoulous en Afrique du sud. Poursuivant sa carrière de journaliste, Amigues est notamment chroniqueur au Moniteur universel, directeur de L’Espérance nationale, rédacteur en chef de L’Ordre. Il collabore au Figaro et au Petit Caporal. En septembre 1877, il fonde, à Cambrai, L’Aigle du Nord. Journal de la démocratie impériale, en vue des élections législatives du 14 octobre où il est élu député de la 2e circonscription, battant le député sortant Bertrand-Milcent. Invalidé l’année suivante, il ne réussit pas à se faire réélire face à son ancien adversaire. Il est à nouveau battu en 1879, à la mort de Bertrand-Milcent, et lors des élections générales de 1881 remportées par Cirier.
AMIGUES Jules
Auteur de nombreux romans et contes, Jules Amigues meurt à Paris le 29 avril 1883.