« Un sourire en coin, des yeux pétillants de malice, puis un grand rire qui emporte tout », écrit La Voix du Nord au lendemain de la mort de Dominique Adam. Tous ceux qui l’ont côtoyé gardent en effet le souvenir de « son indomptable joie de vivre », lui que les ennuis de santé n’avaient pas épargné. Né à Châlons-en-Champagne, Dominique Adam avait commencé sa carrière de journaliste en 1966 à La Dépêche de l’Aisne. Entré à La Voix du Nord trois ans plus tard, il y inaugure le bureau d’Hirson dans l’Aisne. En 1977, il est nommé chef adjoint de la rédaction de Maubeuge, puis en devient chef. En 1990, changement de cap, il arrive au siège du journal où il a été promu délégué de la direction chargé de la zone sud du Nord (Avesnois, Hainaut et Cambrésis). Il devient ensuite chargé de mission auprès du rédacteur en chef et quitte le journal en 2000. Dominique Adam qui a formé de nombreux jeunes journalistes qui, par la suite, accédèrent à des postes de responsabilité au sein de La Voix du Nord, a été également président de l’Association de défense de la qualité de la vie dans sa ville et membre de la chorale.