ECHEVIN POL (Paris, 12 mars 1925 – Roubaix, 15 juin 1986)
Journaliste, militant syndical
Journaliste à La Croix à partir de 1955, Pol Echevin travailla ensuite à Ouest-France comme chef du service économique et social. Il exerça ensuite les mêmes fonctions à l’Express. En 1976, il participa au lancement du Matin de Paris, puis revint en septembre 1980 dans le Nord pour diriger l’équipe rédactionnelle du Matin du Nord. L’expérience tourna court et Pol Echevin fut mis en préretraite en 1982. Il participa alors, comme directeur de la publication, à l’aventure du magazine régional Dire lancé en 1984 et qui ne connut que dix numéros.
Fils d’une famille ouvrière originaire d’Haubourdin, Pol Echevin débuta dans la vie active dès l’âge de 14 ans. Militant de la JOC, il fut président fédéral après la Libération. Membre du mouvement populaire des familles devenu Mouvement de libération du peuple, il en devint permanent après son licenciement de la SNCF. C’est dans cette organisation qu’il fit ses premières armes dans le journalisme, en étant rédacteur au Monde ouvrier. Plus tard entre 1951 et 1955, il fut rédacteur en chef de Pour la libération du monde ouvrier, organe du mouvement de libération ouvrière, baptisé par la suite Libé-MO.
Militant de la CFTC, puis de la CFDT, Pol Echevin fut membre du conseil syndical puis du bureau du Syndicat des journalistes français dont il fut secrétaire général adjoint 1967. Il était également membre du Parti socialiste. En 1985, il publia Echec au roi.
J.-P. V.
Source : André Caudron (dir.), Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, tome 4 Lille Flandre, Paris, Beauchesne et Centre d’histoire de la région du Nord et de l’Europe du Nord-Ouest, 1990.
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ELOY Jules (Arras, 28 janvier 1978 – Astaffort (Lot-et-Garonne), 18 novembre 1970)
Fils d’Alexandre Joseph Eloy, marchand bourrelier, et de Marie Blin, Jules Clément Joseph Eloy naquit à Arras le 28 janvier 1878. Après des études secondaires à l’Institution Saint-Joseph d’Arras, il fut admis à l’Institut catholique des arts et métiers de Lille (ICAM) où il sortit avec le diplôme d’ingénieur.
Entré à la Société du Pas-de-Calais qui éditait le quotidien Le Courrier du Pas-de-Calais et l’hebdomadaire Le Pas-de-Calais, il y seconda le directeur Paul-Marie Laroche à qui il succéda. Sous sa direction, l’outillage de l’imprimerie se modernisa avec notamment l’arrivée d’une rotative Marinoni qui permit le passage du quotidien de 4 à 6 voire 8 pages.
Après la Première Guerre, il reprit sa place au sein de la Société anonyme du Pas-de-Calais, également imprimeur de nombreux bulletins paroissiaux, de La Croix d’Arras et du pays minier (1920), du Bulletin de la reconstitution industrielle (1919-1922), Commerce et industrie (1927-1938)… Jules Eloy fut également directeur du périodique La Grande Pitié des églises d’Artois (1919-1926).
En 1925, la Société anonyme du Pas-de-Calais, en proie à des difficultés financières, fut mise en liquidation judiciaire. Une nouvelle entité était créée, la Nouvelle Société anonyme du Pas-de-Calais qui poursuivit les activités de la précédente société et notamment la publication du quotidien et de l’hebdomadaire. Il ne semble pas que Jules Eloy fît encore partie de la direction. Il meurt à l’âge de 92 ans à Astaffort dans le Lot-et-Garonne.
J.-P. V.
Sources : Jean-Paul Visse, La Presse arrageoise, Société des Amis de Panckoucke, 2007 ; AD du Pas-de-Calais, 5 MIR 041/41.
Journaliste
Elie Elvin est rédacteur à La Plaine de Lens et Le Patriote avant la Première Guerre.
Source : Jean-Paul Visse, La Presse du bassin minier du Pas-de-Calais 1790-1940, Société des amis de Panckoucke, 2010, notice La Plaine de Lens.
ESPARBIE Alfred (Pau, 23 mars 1820 – ?, 1876)
Journaliste
D’abord employé de préfecture, Alfred Esparbié arrive dans le Nord en 1845 où il fait ses premiers pas dans le journalisme à L’indépendant du Nord édité à Maubeuge. Il est ensuite rédacteur en chef du Journal de Lille de Danel qu’il quitte en 1847 pour devenir directeur des théâtres à Rouen. Ayant fait, selon la police, de mauvaises affaires, il revient au journalisme. On le retrouve ainsi collaborant à plusieurs quotidiens parisiens La Vérité, La Patrie, Le Pays, puis, à La Liberté à Arras jusqu’au 25 mai 1849.
Alfred Esparbié se fixe ensuite à Lille où il reprend sa place au Journal de Lille, remplacé en 1857 par Le Mémorial de Lille, journal créé pour soutenir la politique impériale. En 1867, Esparbié en est nommé rédacteur en chef. Pourtant la police ne lui accorde guère de crédit, il ne jouirait « d’aucune considération personnelle » et ne serait qu’un « écrivain sans talent ». Un jugement que contredit L’Echo du Nord qui, à plusieurs reprises, écrit que, bien que ne partageant « aucune des idées de M. Esparbié, on ne saurait nier son talent. » Dans une rédaction limitée à quelques personnes, Esparbié signe ses articles politiques de son nom et diverses chroniques des pseudonymes André Boni ou Louis Bignon.
En 1872, Le Diable rose dit de lui « Esparbié a un air bon enfant, auquel il ne faut pas trop se fier. » En tout cas, il montre beaucoup de persévérance pour sauver son journal quand, après 1870, il se retrouve en mauvaise posture. Après la chute de Napoléon III, Le Mémorial de Lille poursuit la même ligne politique favorable à l’Empire et voit son lectorat fondre. En 1873, la rédaction est licenciée et, malgré l’action en justice portée par Esparbié, en mai 1873, la société éditrice est dissoute. Lors de la vente du journal en septembre, il parvient à en devenir propriétaire. Victoire probablement de courte durée. Finalement Alfred Esparbié quitte Lille et meurt en 1876. Romancier et auteur dramatique, il a signé plusieurs ouvrages.
Quant au Mémorial de Lille, il est racheté, en 1883, par Reboux qui le fusionne avec Le Propagateur du Nord et du Pas-de-Calais pour créer La Dépêche.
J.-P. V.
Sources : AD Nord, 1T 222/7 ; Hippolyte Verly, Essai de biographie lilloise contemporaine, 1869 ; L’Echo du Nord, jeudi 29 mai et 23 septembre 1873
ESTAGER Jacques (Jussey, 27 août 1921 – Lille, 9 décembre 1987)
Journaliste
Après des études de Lettres à Lille, Jacques Estager devient instituteur dans la Somme, puis répétiteur et professeur adjoint au lycée de garçons de Douai jusqu’en 1943.
Membre des étudiants socialistes en 1937, il rejoint la fédération des étudiants révolutionnaires en 1939. Entré dans la Résistance en 1941, il fait partie du groupe de « La Pensée française » dirigée à Douai par Suzanne Lanoy. Il participe ainsi à la rédaction et à la diffusion de la revue dans le Nord et le Pas-de-Calais. Membre de la cellule des étudiants communistes, Jacques Estager rejoint la section du Front national de Douai dont il est le responsable en 1944. A ce titre, il siège au Comité de libération de l’arrondissement de Douai.
Nommé en septembre 1944 rédacteur en chef du journal du Front national Nord-Libre, il intègre, lors de sa disparition, la rédaction du quotidien de la fédération communiste du Nord Liberté. A partir de 1955, il occupe le poste de rédacteur en chef et, à partir de 1968, celui de directeur.
Membre du bureau fédéral du Parti communiste, Jacques Estager est candidat lors des élections législatives de 1973 dans la 1re circonscription de Lille. Arrivé en troisième position, il se désiste en faveur du candidat socialiste lors du second tour.
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages écrits seul : Ami entends-tu. La Résistance populaire dans le Nord Pas-de-Calais, ou en collaboration : avec J. Dimet Pologne, avec F. Crémieux Sur le Parti 1939-1940, avec Gustave Ansart De l’usine à l’Assemblée nationale, avec Henri Krasucki Un Syndicat nouveau, oui.
J.-P. V.
EVRARD Eugène (Hazebrouck, 16 septembre 1879 – Lille, 14 novembre 1943)
Prêtre, journaliste
Ordonné prêtre en 1903, l’abbé Eugène Evrard fut d’abord enseignant à Cambrai, Roubaix, Marcq-en-Barœul et Hazebrouck. En 1923, il est appelé à seconder Mgr Masquelier comme rédacteur en chef de La Croix du Nord. Pendant dix-sept ans, il y signe de nombreux éditoriaux ou analyses à la fois sous son nom ou sous un pseudonyme.
A la mort de Mgr Masquelier, en 1936, il lui succède comme directeur général du quotidien catholique. A l’arrivée des Allemands à Lille, en mai 1940, il en interrompt la publication. Il meurt pendant l’Occupation.
Professeur à l’Ecole supérieure de journalisme de Lille à partir de 1925, il est l’auteur de plusieurs ouvrages : Nos Mandarins (1920), Le Mystère des abeilles (1921), Le Monde des abeilles (1928), etc. A ce titre, il avait été récompensé par plusieurs prix littéraires. Eugène Evrard avait été nommé chanoine honoraire en 1936.
J.-P. V.
Sources : La Croix du Nord ; André Caudron (dir.), Ibidem.
EVRARD Florent (Denain, 13 mai 1851 – Paris, 21 janvier 1917)
Syndicaliste
Fils de mineur, Florent Evrard, né le 13 mai 1851 à Denain, travaille à la mine dès l’âge de neuf ans. De 1864 à 1892, il passe vingt-huit ans au fond, ne quittant la mine que pour s’engager lors de la guerre de 1870 où, chasseur à pied, il effectue la campagne du Nord sous les ordres du général Faidherbe.
Président de la section de Meurchin du syndicat des mineurs du Pas-de-Calais en 1889, il devient secrétaire général de la fédération régionale en 1892. Lorsque celle-ci se dote d’un organe en 1907, La Voix du mineur, Florent Evrard en est le gérant.
Parallèlement, il est conseiller municipal de Bauvin de 1889 à 1892, puis de Lens à partir de 1900. En 1907, il est nommé chevalier de la Légion d’honneur dont les insignes lui sont remis par le docteur Desmons. Il meurt à Paris le 21 janvier 1917.
J.-P. V.
Source : Dossier de la Légion d’honneur, site Léonore.
EVRARD Raoul (Denain, 3 juin 1879 – Paris, 29 février 1944)
Homme politique
Fils du mineur et syndicaliste Florent Evrard, Raoul Evrard travaille à la mine dès l’âge de 12 ans, Congédié en 1893, il devient ouvrier agricole, puis garçon-boucher.
Militant socialiste, il crée les Jeunesses socialistes de Lens en 1902, devient secrétaire du député Raoul Briquet et collabore à divers journaux. En 1912-1913, il est administrateur de l’organe de la fédération socialiste du Pas-de-Calais La Bataille socialiste.
Engagé volontaire en 1914, il est blessé à plusieurs reprises et démobilisé en 1916. Permanent de la SFIO, il assure à partir de juin 1917 le secrétariat de rédaction du Réveil, périodique qui regroupe La Voix du mineur et Le Prolétaire.
En 1919, il est élu député du Pas-de-Calais et est régulièrement réélu jusqu’en 1936 où, devancé par le communiste Cyprien Quinet, il se retire en sa faveur. De 1921 à 1938, il est directeur politique de L’Eclaireur du Pas-de-Calais, l’hebdomadaire de la fédération SFIO.
Après les élections législatives de 1936, Raoul Evrard est nommé chef de cabinet du ministre de l’Intérieur Marx Dormoy.
Résistant durant l’Occupation, il meurt à Paris le 29 février 1944 d’une crise cardiaque alors qu’il est recherché par les Allemands.
J.-P. V.
Sources : Base de données des députés ; Jean-Paul Visse, La Presse du bassin minier du Pas-de-Calais 1790-1940, Ibid., notices La Bataille socialiste, Le Réveil, L’Eclaireur du Pas-de-Calais
EYLENBOSCH Gustave ( ?, ? – ?, ?)
Ancien ouvrier typographe, Gustave Eylenbosch est rédacteur principal à La Croix flamande (Het Vlamsch Kruiss) en 1899. Il est alors conseiller municipal à Gand.
FAIDHERBE, Alexandre (Vandignies-Hamage, 26 octobre 1826 – 1915)
Instituteur, journaliste
Autodidacte, Alexandre Faidherbe entre à l’Ecole normale de Douai. Instituteur public, il enseigne à Hasnon, à Fives et à Roubaix. Sous la monarchie de Juillet, la IIe République et le Second Empire, il collabore à plusieurs journaux édités à Lille : L’Abeille, Le Moulin à vent, la Revue du Nord de la France, L’Education, le Journal des instituteurs du Nord, le Mémorial du Nord et du Pas-de-Calais, ou à Roubaix : Journal de Roubaix. Il participe aussi à L’Almanach de Roubaix et aux mémoires de la Société d’Emulation de Roubaix.
FAGE, André (Sedan, 1er novembre 1883 – Marlotte, 20 août 1948)
Natif
de Sedan où il vit le jour en 1883, André Fage commence sa carrière de
journaliste en 1901 à La Dépêche des Ardennes,
puis collabore à différentes publications Le
Courrier des Ardennes, La Revue d’Ardenne et d’Argonne,
La Jeune Champagne. Il
gagne le Nord où il devient rédacteur au Grand Echo.
En 1909, il fonde avec Emile Lante Le Nord illustré et
l’année suivante La Vie sportive.
Dès
1914, il fonde à Paris Le Journal des réfugiés
du Nord qui paraît jusqu’au 1er
avril 1920. Il entre alors au Petit Journal
qu’il quitte au milieu des années 20 pour Le Réveil du Nord où il
exerce les fonctions de secrétaire général.
Poète
et romancier André Fage est l’auteur de plusieurs ouvrages dont notamment Lille sous les griffes allemandes.
Il était chevalier de la Légion d’honneur et officier
d’Académie.
J.-P. V.
Pasteur de l’Eglise évangéliste de Béthune, Samuel Farelly est à partir de 1902 le rédacteur en chef de La Pioche et la truelle, revue de l’Eglise évangéliste 123, rue du Maine à Paris.
FELHOEN Hyacinthe, Delarre veuve (Béthune, 2 juin 1830 – ?, ?)
Imprime Le Journal de Lens en 1875, puis Le Petit Béthunois d’avril à décembre 1880.
Source : Jean-Paul Visse, La Presse du bassin minier du Pas-de-Calais 1790-1940, Société des amis de Panckoucke, 2010, notices Le Journal de Lens et Le Petit Béthunois.
rédacteur en chef du Grand Echo du Nord étant sur le départ, Emile Ferré rejoint le quotidien lillois où il est rédacteur principal et éditorialiste puis rédacteur en chef. Républicain modéré, partisan de l’ordre et de la défense sociale, il défend avec acharnement la politique d’Alexandre Ribot et de Jules Méline qui préside l’un des plus longs ministères de la IIIe République. Il combat avec la même conviction le socialisme. Emile Ferré n’hésite pas à cumuler les fonctions, Dans son dossier de légionnaire, on trouve un curriculum vitae, non daté, mais probablement établi en 1910 avant sa nomination comme chevalier de la Légion d’honneur, il y signale être copropriétaire de L’Avenir de la Mayenne, du Patriote de Bretagne édité à Vitré, du Progrès de Château-Gontier et copropriétaire de l’imprimerie moderne à Laval.
Sources : L’Echo du Nord 10 août 1929 et 22 août 1944 ; Léonore, dossier de Légion d’honneur.
En 1866, L’imprimeur Fleury-Lemaire est rédacteur en chef-gérant du Mémorial artésien de Saint-Omer.
En 1923, Georges Fleury est secrétaire de direction au Réveil du Nord.
FLORIO René (?, 1922 – Bruay-sur-Escaut, 14 janvier 2012)
Journaliste
Ancien étudiant de l’Ecole de
journalisme de Lille, René Florio avait, en décembre 1955, succédé à R.
Nobecourt comme directeur et
rédacteur en chef de La Croix du Nord. En
1965, il était entré à Nord Eclair où
il assuma les fonctions de secrétaire général de la
rédaction jusqu’à sa retraite, veillant au respect de la ligne
éditoriale et au bon fonctionnement du quotidien roubaisien, « journal
démocrate et social d’inspiration chrétienne ».
Collaborateur au périodique Presse Actualité, René Florio fut également enseignant à l’Ecole
supérieure de journalisme de Lille.
Rédacteur au Mémorial de Saint-Omer.
Chef de la section du Parti ouvrier à Iwuy, Fontaine est rédacteur au journal L’Avant-garde, lancé à Cambrai en février 1900 par ce parti à l’occasion des élections municipales.
Source : AD Nord, 14 février 1900.
FONTAINE Michel (Inchy, 9 juillet 1929 – Valenciennes, juin 2018)
Il rejoint la rédaction de La Voix du Nord le 1er août 1953 dont il devient quelques années plus tard chef de l’édition valenciennoise. Il part en retraite le 30 septembre 1991.
FOSSIER Jean-Marie (Bruay-sur-Escaut, 20 octobre 1909 – Lille, 22 octobre 1997)
litant politique, résistant, journaliste, enseignant
FOUCRAY Léon (Montigny-en Cambrésis, 1er mai 1868 – Lille, 20 novembre 1920)
juillet 1899.
Le Cri du Nord, 22 novembre 1920 ; Le Grand
Echo du Nord, 21 juillet 1899 et 22 novembre 1920.
FOUJADOIRE Eugène (?, ? – ?, ?)
Journaliste
Source : La Voix du Nord, 15 décembre 1981.
FRANCIOSI Charles de (Arras, avril 1821 – Ascq, mars 1896)
Sources : l’Abeille lilloise ,Dimanche 10 mars 1867 ; Le Grand Echo du Nord, Samedi 7 mars 1896, p.2.
avril 1838 – ?, 16 août 1928)
FRANQUET Gaston (?, ? – ?, ?)
Secrétaire général de la rédaction du Progrès du Nord qu’il quitte en juin 1909. On le retrouve après la Première Guerre comme rédacteur au Journal de Lens.
Publiciste, homme politique
Source : L’Agriculture de la Région du Nord, 25 août 1928.
FREDERIC Ernest (Béthune, 24 mars 1861 – Béthune, 26 avril 1909)
Imprimeur
Fils unique de Louis Frédéric, ouvrier imprimeur, et Eugénie Céline
Boucheaux, marchande, Ernest Louis Joseph Frédéric naît le 24 mars 1861 à
Béthune.
A la mort de son père avant 1881, il lui succède à la tête de l’imprimerie
familiale et de La Gazette de Béthune. Il dirige le périodique jusqu’à sa
mort en avril 1909, à l’âge de 48 ans.
Sa femme, Eugénie Caroline Marie Bonvarlet, épousée en 1899, prend sa
succession.
J.-P. V.
Sources :
AD Pas-de-Calais, 5 MIR 119/8 et 3 E 119/104
Imprimeur
Né à Paris de père et de mère inconnus, le 27 mars 1835, Louis Frédéric
s’établit à Béthune où il épouse Eugénie Céline Boucheaux, marchande. Imprimeur,
Louis Frédéric lance le 19 octobre 1873 La Gazette de Béthune.
Il meurt à 44 ans le 1er mars 1880.
Secrétaire de la fédération des sociétés de tir à longue portée dès sa fondation en 1883, il crée en 1889 la Société municipale de gymnastique de L’union tourquennoise. Emile Frère était officier d’Académie depuis 1888.
FRY Eugène Jules (Douai, 7 février 1857 – Douai, 27 mai 1913)
Né à Douai le 7 février 1857, Eugène Jules Fry est
le fils d’un inspecteur primaire, Auguste Jules Fry.
Il est d’abord rédacteur en second d’un journal éphémère. Selon la police, il
« est sympathique et estimé ». Il est « républicain et sa
conduite est bonne. Il vit du produit de son travail et sa mère [née Eugénie Joséphine Deregnaucourt] avec laquelle il
reste, touche une pension de l’Etat en qualité de veuve des
fonctionnaires ».
Fry est ensuite rédacteur de l’édition douaisienne
du quotidien lillois L’Echo du Nord. Célibataire, il meurt
à son domicile 2, rue de l’Abbaye des près à Douai le 27 mai 1913.